L'éolien industriel n'est ni viable, ni vivable, ni équitable
Mensonges et inertie sacrifient nos paysages et nos côtes
Menaces sur la santé des riverains
Enfin, il ne faudrait pas sous estimer les risques de l’éolien industriel pour la santé humaine. Une fondation australienne a lancé une alerte internationale sur le « syndrome acoustique éolien ». La Fondation Waubra, une ONG internationale basée en Australie, a demandé à tous les gouvernements des pays qui ont implanté des éoliennes d'entreprendre immédiatement des mesures de bruit recouvrant l'ensemble du spectre des basses fréquences et les infra sons à l'intérieur des maisons ou des lieux de travail des riverains présentant les symptômes de la maladie des éoliennes. Ces symptômes se traduisent par des troubles majeurs du sommeil, des maux de tête, des acouphènes, des nausées, des pertes de concentration, des problèmes comportementaux chez les enfants, pouvant dans les cas extrêmes aller vers des maladies plus sérieuses (crise cardiaque, hypertension aigüe, dépression sévère) particulièrement du fait d'une exposition chronique à ces machines même à des distances de plusieurs kilomètres. Le bruit et les vibrations des éoliennes tripales actuelles engendrent effectivement des problèmes médicaux. Ces problèmes se produisent tous à proximité d'éoliennes récemment construites. L'oreille est en effet le récepteur le plus sensible au bruit et aux vibrations. Ce qui ne signifie pas, cependant, que si vous n'entendez pas le bruit, celui-ci ne soit pas nuisible. L'oreille fait en effet plus qu'écouter. Beaucoup des effets du bruit et des vibrations des éoliennes se révèlent affecter l'oreille interne, qui est un organe complexe, le seul qui détecte certaines sortes de bruits et de vibrations. L'oreille interne détecte également le mouvement, l'accélération, et la position par rapport à la gravité. Les signaux atteignant l'oreille interne (les canaux semi-circulaires) se ramifient dans tout le système nerveux central, affectant les fonctions cérébrales relatives au sommeil, à la vision, à l'audition, au mouvement, à la digestion, à la pensée, à l'apprentissage et à la mémoire. Pour être complet sur ce sujet, les éoliennes ne sont pas les amies des oiseaux. D'après une étude récemment publiée par l'US Fish & Wildlife Service, un demi-million de volatiles meurent chaque année sur le sol américain. Ce chiffre ne tient pas seulement compte des morts par collision directe, il englobe tous les impacts de l'implantation des parcs éoliens. Ces derniers agissent comme un épouvantail, fragmentent l'habitat des oiseaux séparant parfois zones de reproduction, de repos et d'alimentation et détournent leur passage. Les nuisances sonores peuvent mener à l'abandon de la nidation et couvrent parfois les chants des mâles reproducteurs, analyse en France la Ligue de protection des oiseaux (LPO).
Meriadeg de Keranflec’h.
Sources : Site de la Fédération Environnement Durable.