« La Bretagne au départ d’une vaste enquête judiciaire »
« Saisie exceptionnelle d’héroïne à Brest et Guipavas »
« Cocaïne en stock dans le Tregor »
« Important trafic d’héroïne démantelé dans le pays de Fougères »
« Meurtre à Rennes : le mobile trafic de drogue » …
Nous pourrions continuer ainsi pendant des pages sur ces titres qui ne peuvent qu’attirer l’attention de tous les Bretons sur le danger qui pèse aujourd’hui sur une population ciblée : la jeunesse bretonne. Le trafic de stupéfiants n’a jamais été aussi développé en Bretagne, en témoignent les nombreuses et constantes saisies effectuées par la police. Longtemps limitée à la résine de cannabis, la nature des drogues a franchi un cap très préoccupant. En effet c’est aujourd’hui vers la cocaïne que les jeunes se tournent de plus en plus. On a franchi un pas dans l’utilisation de substances dures et extrêmement dangereuses. Pourquoi cette escalade vers des drogues plus dures comme la cocaïne ? Tout simplement parce que ce produit devient abordable avec un prix régulièrement en baisse et ensuite relativement aisé à consommer, finie la seringue, place à l’inhalation de la poudre ! La provenance de ces drogues est diverse. Les dealers arrêtés viennent souvent de la région parisienne et plus particulièrement de Seine-Saint-Denis, tristement célèbre pour être une zone de non droit et plaque tournante du trafic de stupéfiant en France !!! La drogue est un fléau qui ne laisse personne indifférent. Mais que penser de ceux qui préconisent une dépénalisation des drogues dites « douces »? Par quel mystérieux tour d’équilibriste peuvent-ils assouplir la législation sur le cannabis par exemple et dans le même temps mettre en garde contre les dangers de cette drogue ! Certains pays ont adapté une telle solution. Elle est illusoire. Certes les prisons ne sont plus remplies par les usagers, mais le marché noir existe toujours avec ses méfaits. Corruption, criminalité, destruction des communautés naturelles sont toujours là. La dépénalisation de la consommation crée aussi une zone franche où émigrent les drogués de divers horizons. Rappelons également que les experts scientifiques font observer que le cannabis ou la marijuana est bien plus cancérigène que le tabac. En effet, quand les dérivés du chanvre sont fumés, la pyrolyse engendre de nombreux autres produits. La fumée issue d’une seule cigarette contient plus de benzanthracène et de benzopyrène, hydrocarbures cancérigènes, que celle produite par une cigarette de tabac de poids égal. Devons-nous laisser sacrifier sur l’autel du cancer, hier tabagique, aujourd’hui cannabique, une autre génération d’enfants ? Non et nous devons être fermes. Interdiction absolue de l’usage de la drogue et une répression impitoyable de son trafic. La Russie vient d’évoquer plusieurs mesures draconiennes afin de renforcer la lutte contre la toxicomanie : interdiction de certaines professions pour les toxicomanes, retrait du permis de conduire, prison à perpétuité pour les gros trafiquants et la mesure la plus radicale avancée, faire passer un test sanguin antidrogue à toutes personnes fréquentant un établissement d’enseignement.
La Bretagne est déjà confrontée à un autre fléau, l’alcoolisme. Alors mettons tout en œuvre pour préserver notre jeunesse bretonne des dangers qu’engendrent toutes les drogues et cette illusion de liberté souvent exprimée par les jeunes consommateurs. La drogue est au contraire et par excellence le symbole de cette perte du sens de la vraie liberté.
Yann Balboc’h.