IN WAR RAOK ! - N° 48 - MAI 2017
Le 16 janvier dernier, dans le cadre de la campagne présidentielle française de 2017, Manuel Valls, ex-premier ministre français et son fidèle valet local, Jean-Yves Le Drian, actuel ministre des armées françaises, décident de faire un petit tour dans les colonies et ainsi se rendre et visiter la Bretagne. Après une visite reportée à Rennes, visite qui risquait d’être mouvementée, c’est la petite ville de Lamballe qui est retenue. Lamballe, cette ville a un compte à régler avec la France. Tous savent que, en 1792, la princesse de Lamballe, amie et surintendante de la reine Marie-Antoinette, fut torturée et mise à mort dans des conditions ignobles ; elle fut violée par les barbares dénommés « révolutionnaires », ouverte avec des couteaux, décapitée. Ses seins furent arrachés, son ventre ouvert, son cœur découpé en morceaux et jeté aux chiens... Le docteur Louis Melennec rappelle ces faits horribles, parce que c'est sur des horreurs de cette nature que la France, notre voisine, a construit sa religion nationale, celle de la « révolution » dite des droits de l'homme, celle qui prétend avoir apporté la Liberté au monde. C’est à la sortie de la Mairie, lors du traditionnel serrage de mains, qu’un jeune homme, inconnu de tous, qui n'avait jamais attiré l'attention, s'avance. Un dialogue bref s'instaure, et tout à coup, un miracle se produit : le jeune homme prononce cette phrase terrible : « Ici, c'est la Bretagne ». Il n'a pas le temps de poursuivre, mais tous comprennent, instantanément, en clair : « Tu es ici en terre étrangère, la Bretagne n'est pas la France, tu n'as rien à faire ici ... ». L'insulte s'adresse aussi à Le Drian, bien entendu. Une main droite s'avance, lestement ; on entend un bruit étouffé : l'ex-premier ministre vient d’être giflé. Quelques secondes de stupeur : on réalise que l'impensable vient de se produire. Un garde du corps se précipite sur le jeune homme, avec brutalité : on le couche à terre, il est conduit en garde à vue au commissariat de Lamballe. La sanction intervient presqu'immédiatement, en moins de 24 heures : 3 mois de prison avec sursis, 150 heures de travail d'intérêt général.
Rappelons que Manuel Valls, Catalan par le sang, de ce pays riche en conflit permanent avec le gouvernement central de l'Espagne et en route vers l'indépendance est venu en Bretagne à plusieurs reprises. Est-il concerné par la Bretagne ? Sûrement ! Il est le gardien de la thèse jacobine, cette doctrine stupide qui prétend nier les identités des nations enfermées dans l'Hexagone contre leur volonté. Il a insulté les Alsaciens et les Corses, entre autres. Il est détesté par la jeunesse bretonne, comme Le Drian, cet homme, élevé chez les bons pères devenu franc-maçon. C'est un arriviste notoire qui cumule les fonctions. Il s'est transformé en marchand d'armes, au service de la France, et s'en vante. Son action contre la Bretagne est maintenant connue. Avant 2014, il avait, comme nombre de politiciens, réussi à cacher son jeu, par ses discours lénifiants : je suis Breton, disait-il, la main sur le cœur, la Bretagne est ma vie, etc ... Lors d'un précédent voyage en Bretagne avec Manuel Valls, il a eu l'audace d'interdire le drapeau national breton (Gwenn ha Du).
Le héros du jour s'appelle Nolan Lepie. Il a 18 ans. C'est un militant très convaincu, un indépendantiste breton. Les commentaires en sa faveur sont enthousiastes. C'est un délice. Dans les « merdias » français aux ordres, et dans les médias bretons de la collaboration, on a vu se déchaîner les injures habituelles de ceux qui n'ont rien à dire que des mots. On se fiche bien de savoir si le jeune Nolan est de droite ou de gauche. Le seul problème est celui-ci : quelle est la signification de cette gifle ? Pourquoi cette gifle ? que révèle-t-elle ? Aucun journaliste « subventionné » ne relie cette gifle, oh combien symbolique !, à notre histoire bretonne, et aux crimes commis en Bretagne par la France. Mais les options affichées par le jeune héros sur son site ne laissent planer aucun doute.
Quoique l'on fasse, la Bretagne va reconquérir son indépendance, c'est une certitude. Et nous punirons les complices, sans aucune indulgence.
- Source : Ce texte est extrait d’une longue interview du docteur Louis Melennec accordée à la Pravda. Lire la totalité de cet entretien. http://www.pravdafrance.com/news/france/27-01-2017/1303951-FRANCE-0/ Source Pravdafrance.