La faïencerie Henriot édite une Marianne noire !


Rédigé le Jeudi 16 Mai 2024 à 12:10 | Lu 7 commentaire(s)



IN WAR RAOK ! - N° 47 - Décembre 2017

La faïencerie Henriot de Quimper abandonne ses productions traditionnelles bretonnes et nous livre, avec la collaboration de l'artiste Yannick Cohonner, une stupéfiante interprétation de la statue de Marianne, une Marianne, ce symbole du jacobinisme français le plus rance, cette trainée sortie du caniveau par une horde de révolutionnaires avinés, mais une Marianne noire ou plutôt couleur chocolat diront certains. Il s’agit, pour le moment, d’une série limitée de 250 exemplaires, vendus pour la modique somme de 500 euros pièce ! 

L’artiste est fier de son œuvre. En effet, il a souhaité donner à cette statue un aspect de poupée avec une tête disproportionnée, de grands yeux et des traits épurés, mais sans une grosse poitrine ! Un premier projet présentait une Marianne beaucoup plus pulpeuse et son exposition à la mairie de Quimper, en 2014, avait provoqué quelques remous. Quelles vont être les réactions à cette nouvelle provocation sachant que l’artiste précise que sa nouvelle version de Marianne est tout sauf une femme blanche et catholique ? Elle incarnerait également les valeurs de la citoyenneté qu’il est bon de réaffirmer dans cette période… C’est le symbole de l’amour intercommunautaire et de l’abolition de l’esclavage. Voilà camarades, la messe est dite ! 

Ce projet a rapidement séduit monsieur Le Goff, directeur de la faïencerie Henriot. Pour lui, il fait écho à la femme de Fouta Djallon de l’artiste Anne Quinquaud, créée pour l’exposition coloniale de 1931. Et de préciser que c’est aussi un signe supplémentaire de la liberté revendiquée. 

Passons sur cette création artistique de mauvais goût et réellement médiocre et intéressons nous plutôt aux raisons qui ont entraîné le responsable de la faïencerie bretonne à une telle dérive et à épouser naïvement l’idéologie officielle de l’antiracisme. Symptômes pathologiques d’une nouvelle religion influencée par l’utopie multiculturelle, multiraciale promue par d’irresponsables politiciens incapables de résoudre les problèmes et perdus dans leur soif de pouvoir et leur narcissisme. Et que penser de leur progéniture, libérale et post-soixante-huitarde, gauchiste et idiote utile du Capital ? Que penser également de ces Bretons qui s’acharnent à détruire l’identité bretonne par idéologie, une idéologie fanatique et mortifère ? L’Etat colonial français s’y attèle depuis des lustres, alors pourquoi lui prêter main forte ? Insidieusement, une véritable politique d’acculturation se profile. C’est le rejet de nos valeurs, de nos coutumes et traditions bretonnes pour s’approprier des valeurs culturelles d’un autre groupe humain, en cherchant à s’identifier à ces mœurs et coutumes qui ne sont pas les nôtres.

Attention, l’apparition d’un tel phénomène est le commencement de la disparition d’une culture puis d’un peuple. C’est une nouvelle forme de colonisation dont les médias de masse sont les principaux organes de promotion. Il n’est pas sans savoir que tout changement de comportement, des coutumes et traditions, reflet du passé d’un peuple, conduit à la disparition de ce peuple et de sa culture. La culture est l’âme vivante d’une nation et c’est ce qui fait qu’une nation est différente d’une autre.

Les nationalistes et indépendantistes bretons condamnent donc fermement cette malheureuse initiative de la direction de la faïencerie Henriot. Il faut œuvrer pour changer les mentalités francisées en Bretagne, car tout changement de mentalité précède tout changement politique. Ainsi, lorsque les mentalités auront changé et que les Bretons prendront conscience de la légitimité de leurs intérêts de peuple, de leurs intérêts ethniques, le changement politique qui s’impose ne sera plus qu’une formalité. A nous, patriotes et militants bretons de préparer l’aube nouvelle et bâtir une société bretonne homogène, porteuse de sens et de valeurs.

 

Goulc’hen Danio de Rosquelfen.



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