Les héritiers de l’Internationale se sont séparés des damnés de la terre !
La gauche bretonne a-t-elle encore quelque chose à dire ? A-t-elle eu, un jour, un projet sérieux à proposer au peuple breton ? J’en doute au vu de ses piètres résultats électoraux après plus de soixante années d’existence. Cette gauche bretonne a passé son temps à se vautrer dans les draps de la gauche française et à adopter, pour exister, une sémantique dangereuse, malveillante et irresponsable. Elle ne sait plus que dresser des listes d’ennemis et d’opposants qu’il faut à tout prix faire taire… ou abattre. Elle est devenue la gauche des beaux quartiers, des salons feutrés, des couches urbaines éduquées et des minorités racisées. Non seulement elle ne veut plus améliorer les conditions matérielles des travailleurs et des personnes défavorisées, mais elle veut leur expliquer quels sont leurs véritables intérêts et en même temps les exorciser de leur ressentiment et de leurs préjugés. Les héritiers de l’Internationale se sont séparés des damnés de la terre ! Il s’agit en clair du regard condescendant des élites progressistes à l'égard du peuple.
Cette pauvre gauche bretonne, ou peut-être faudrait-il mieux dire cette « gauche en Bretagne » me fait penser à une vieille fille hystérique, aigrie tant son discours actuel décrépi et usé n’intéresse plus personne. Ces dernières années on assiste à un véritable spectacle grotesque, insignifiant, voire affligeant de cette gauche prise de vitesse par un courant gauchiste qui a vitrifié tout débat et qui se trouve dans l’incapacité à renouveler sa doctrine sur des questions cruciales d’actualité et en décalage avec son époque ! Le ridicule l’a disputé à l’absurde ! Elle est tout simplement devenue le porte gamelle d’une gauche extrême intolérante et sectaire qui fleure bon le fascisme.
La gauche bretonne n’a pas vu la Bretagne changer. Elle n’a rien su dire sur les menaces représentées par l’immigration, cet inévitable métissage de la Bretagne et aux réactions violentes qu’il allait engendrer. Elle a accepté sans précaution une mondialisation ouverte à tous les vents.
Aux marges de cette gauche impotente s’agitent aussi de vieux trotskistes et staliniens criards, idiots utiles des islamophiles, d’écologistes fanatiques, de faux prophètes, de ratés et autres gardes rouges fourriers des pires totalitarismes.
La gauche, quelle soit bretonne ou française, a jeté le roi mais a précieusement gardé le trône, où se pose le cul des pédants, des incompétents, des sectaires…
Changement de paradigme
Et pourtant tout près de la Bretagne, chez nos voisins allemands et danois, une voie nouvelle suscite la curiosité et l’intérêt à gauche.
Au Danemark, la gauche sociale-démocrate se veut aujourd’hui la championne des restrictions à l’immigration et pour justifier cette réorientation, les sociaux-démocrates danois, dirigés par la première ministre, Mette Frederiksen, arguent qu’en soutenant une politique d’accueil généreuse ils avaient trahi les classes populaires qui ont dû subir le poids de l’immigration et des échecs de l’intégration.
La gauche danoise s’était pourtant longtemps opposée aux coups de boutoir portés à la politique d’accueil, mais, après un échec électoral en 2015, la formation dirigée par Mette Frederiksen a changé de stratégie. Objectif : regagner la confiance de ses électeurs traditionnels, qui votaient majoritairement pour le Parti populaire danois, une formation nationaliste anti-immigration. Donc pour les sociaux-démocrates danois, c’est au prix d’une politique ferme de contrôle des flux et exigeante vis-à-vis de ceux qui sont accueillis que l’on pourra maintenir la cohésion sociale, regagner la confiance du peuple et dissuader les candidats à l’exil de choisir le Danemark. Selon ce paradigme, les réfugiés n’auront plus vocation à s’intégrer, mais à repartir dès que possible dans leur pays d’origine.
Sahra Wagenknecht, la dame de fer, l’intransigeante égérie de la gauche, est-elle en train de révolutionner le paysage politique allemand ?
En Allemagne, un acteur politique apparu récemment vient troubler le jeu : le parti de gauche anti-immigration BSW (Bündnis Sahra Wagenknecht/Für Vernunft und Gerechtigkeit (L’Alliance Sahra Wagenknecht/Pour la raison et la justice) dont la figure de proue et co-présidente est Sahra Wagenknecht.
Ancienne militante communiste, intellectuelle brillante, très populaire à l’Est, où elle est née, Madame Sahra Wagenknecht peut enfin donner corps à la ligne qu’elle incarne. Celle d’une « gauche conservatrice » qui prendrait le contre-pied d’un électorat progressiste, urbain et diplômé : à gauche sur le plan social, conservatrice sur les questions de société et d’immigration, favorable à une forme de souverainisme au sein de l’Union Européenne cet « affairisme servile dirigé par des réseaux népotistes », critique de l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (OTAN) et du nouveau bellicisme allemand, intransigeante sur la défense de la liberté d’expression… Un projet porté par un « vrai parti populaire ».
Derrière elle, se trouve son mari Oskar Lafontaine, ex-grosse pointure de l’aile gauche du Parti social-démocrate allemand SPD, puis du parti post-communiste Die Linke. Le couple a fait sécession de Die Linke et vogue, comme cité précédemment, vers des eaux idéologiques nationales, sociales et culturellement conservatrices, n’hésitant pas à fustiger la politique énergétique des écologistes « coupés de la réalité du peuple » qui ne peut se permettre financièrement de réaliser les mesures en matière énergétique prônées par le parti vert, la politique migratoire insensée du gouvernement qui laisse le pays être inondé de migrants criminogènes, le financement de la guerre en Ukraine, le stationnement de missiles américains en Allemagne… Déjà dans son livre « The Self-Righteous », publié en 2021, elle écrivait et avertissait ses amis de gauche : « Les partis de droite sont les nouveaux partis ouvriers ».
Conclusion
Voilà deux exemples qui devraient normalement inspirer une gauche bretonne, une gauche nationale, souverainiste tournant le dos à un régionalisme d’un autre âge et acceptant le concept de « Libération nationale ». Une gauche prenant à bras le corps les enjeux actuels qui menacent l’existence même du peuple breton. L’exemple de cette mutation de la gauche allemande est donc très intéressant. Cette nouvelle formation politique de Madame Sahra Wagenknecht ressemble étrangement à un cocktail fait de gauche sociale et de droite anti-immigration. Le BSW ne fait que suivre la tendance générale de la droite allemande et. si cela était motivé par une tactique électorale, le BSW pourrait à un moment donné prendre conscience du fait que ce rapprochement avec l’AfD ne profite finalement qu’à cette dernière formation. En effet, les électeurs qui considèrent l’arrêt de l’immigration comme leur priorité absolue sont enclins à « préférer l’original à la copie ». À première vue, il semble évident que le BSW prend principalement des voix aux partis de gauche et entame à peine l’électorat de l’AfD.
J’ai très certainement et volontairement été sans pitié avec cette gauche bretonne actuelle mais je pense qu’elle a pactisé avec le « diable » et qu’il n’y a pas de pacte avec la trahison… et avec ceux qui se sont systématiquement alliés à des partis politiques français !
Goulc’hen Danio de Rosquelfen,
pour l’Alliance Souverainiste Bretonne.
La gauche bretonne a-t-elle encore quelque chose à dire ? A-t-elle eu, un jour, un projet sérieux à proposer au peuple breton ? J’en doute au vu de ses piètres résultats électoraux après plus de soixante années d’existence. Cette gauche bretonne a passé son temps à se vautrer dans les draps de la gauche française et à adopter, pour exister, une sémantique dangereuse, malveillante et irresponsable. Elle ne sait plus que dresser des listes d’ennemis et d’opposants qu’il faut à tout prix faire taire… ou abattre. Elle est devenue la gauche des beaux quartiers, des salons feutrés, des couches urbaines éduquées et des minorités racisées. Non seulement elle ne veut plus améliorer les conditions matérielles des travailleurs et des personnes défavorisées, mais elle veut leur expliquer quels sont leurs véritables intérêts et en même temps les exorciser de leur ressentiment et de leurs préjugés. Les héritiers de l’Internationale se sont séparés des damnés de la terre ! Il s’agit en clair du regard condescendant des élites progressistes à l'égard du peuple.
Cette pauvre gauche bretonne, ou peut-être faudrait-il mieux dire cette « gauche en Bretagne » me fait penser à une vieille fille hystérique, aigrie tant son discours actuel décrépi et usé n’intéresse plus personne. Ces dernières années on assiste à un véritable spectacle grotesque, insignifiant, voire affligeant de cette gauche prise de vitesse par un courant gauchiste qui a vitrifié tout débat et qui se trouve dans l’incapacité à renouveler sa doctrine sur des questions cruciales d’actualité et en décalage avec son époque ! Le ridicule l’a disputé à l’absurde ! Elle est tout simplement devenue le porte gamelle d’une gauche extrême intolérante et sectaire qui fleure bon le fascisme.
La gauche bretonne n’a pas vu la Bretagne changer. Elle n’a rien su dire sur les menaces représentées par l’immigration, cet inévitable métissage de la Bretagne et aux réactions violentes qu’il allait engendrer. Elle a accepté sans précaution une mondialisation ouverte à tous les vents.
Aux marges de cette gauche impotente s’agitent aussi de vieux trotskistes et staliniens criards, idiots utiles des islamophiles, d’écologistes fanatiques, de faux prophètes, de ratés et autres gardes rouges fourriers des pires totalitarismes.
La gauche, quelle soit bretonne ou française, a jeté le roi mais a précieusement gardé le trône, où se pose le cul des pédants, des incompétents, des sectaires…
Changement de paradigme
Et pourtant tout près de la Bretagne, chez nos voisins allemands et danois, une voie nouvelle suscite la curiosité et l’intérêt à gauche.
Au Danemark, la gauche sociale-démocrate se veut aujourd’hui la championne des restrictions à l’immigration et pour justifier cette réorientation, les sociaux-démocrates danois, dirigés par la première ministre, Mette Frederiksen, arguent qu’en soutenant une politique d’accueil généreuse ils avaient trahi les classes populaires qui ont dû subir le poids de l’immigration et des échecs de l’intégration.
La gauche danoise s’était pourtant longtemps opposée aux coups de boutoir portés à la politique d’accueil, mais, après un échec électoral en 2015, la formation dirigée par Mette Frederiksen a changé de stratégie. Objectif : regagner la confiance de ses électeurs traditionnels, qui votaient majoritairement pour le Parti populaire danois, une formation nationaliste anti-immigration. Donc pour les sociaux-démocrates danois, c’est au prix d’une politique ferme de contrôle des flux et exigeante vis-à-vis de ceux qui sont accueillis que l’on pourra maintenir la cohésion sociale, regagner la confiance du peuple et dissuader les candidats à l’exil de choisir le Danemark. Selon ce paradigme, les réfugiés n’auront plus vocation à s’intégrer, mais à repartir dès que possible dans leur pays d’origine.
Sahra Wagenknecht, la dame de fer, l’intransigeante égérie de la gauche, est-elle en train de révolutionner le paysage politique allemand ?
En Allemagne, un acteur politique apparu récemment vient troubler le jeu : le parti de gauche anti-immigration BSW (Bündnis Sahra Wagenknecht/Für Vernunft und Gerechtigkeit (L’Alliance Sahra Wagenknecht/Pour la raison et la justice) dont la figure de proue et co-présidente est Sahra Wagenknecht.
Ancienne militante communiste, intellectuelle brillante, très populaire à l’Est, où elle est née, Madame Sahra Wagenknecht peut enfin donner corps à la ligne qu’elle incarne. Celle d’une « gauche conservatrice » qui prendrait le contre-pied d’un électorat progressiste, urbain et diplômé : à gauche sur le plan social, conservatrice sur les questions de société et d’immigration, favorable à une forme de souverainisme au sein de l’Union Européenne cet « affairisme servile dirigé par des réseaux népotistes », critique de l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (OTAN) et du nouveau bellicisme allemand, intransigeante sur la défense de la liberté d’expression… Un projet porté par un « vrai parti populaire ».
Derrière elle, se trouve son mari Oskar Lafontaine, ex-grosse pointure de l’aile gauche du Parti social-démocrate allemand SPD, puis du parti post-communiste Die Linke. Le couple a fait sécession de Die Linke et vogue, comme cité précédemment, vers des eaux idéologiques nationales, sociales et culturellement conservatrices, n’hésitant pas à fustiger la politique énergétique des écologistes « coupés de la réalité du peuple » qui ne peut se permettre financièrement de réaliser les mesures en matière énergétique prônées par le parti vert, la politique migratoire insensée du gouvernement qui laisse le pays être inondé de migrants criminogènes, le financement de la guerre en Ukraine, le stationnement de missiles américains en Allemagne… Déjà dans son livre « The Self-Righteous », publié en 2021, elle écrivait et avertissait ses amis de gauche : « Les partis de droite sont les nouveaux partis ouvriers ».
Conclusion
Voilà deux exemples qui devraient normalement inspirer une gauche bretonne, une gauche nationale, souverainiste tournant le dos à un régionalisme d’un autre âge et acceptant le concept de « Libération nationale ». Une gauche prenant à bras le corps les enjeux actuels qui menacent l’existence même du peuple breton. L’exemple de cette mutation de la gauche allemande est donc très intéressant. Cette nouvelle formation politique de Madame Sahra Wagenknecht ressemble étrangement à un cocktail fait de gauche sociale et de droite anti-immigration. Le BSW ne fait que suivre la tendance générale de la droite allemande et. si cela était motivé par une tactique électorale, le BSW pourrait à un moment donné prendre conscience du fait que ce rapprochement avec l’AfD ne profite finalement qu’à cette dernière formation. En effet, les électeurs qui considèrent l’arrêt de l’immigration comme leur priorité absolue sont enclins à « préférer l’original à la copie ». À première vue, il semble évident que le BSW prend principalement des voix aux partis de gauche et entame à peine l’électorat de l’AfD.
J’ai très certainement et volontairement été sans pitié avec cette gauche bretonne actuelle mais je pense qu’elle a pactisé avec le « diable » et qu’il n’y a pas de pacte avec la trahison… et avec ceux qui se sont systématiquement alliés à des partis politiques français !
Goulc’hen Danio de Rosquelfen,
pour l’Alliance Souverainiste Bretonne.