Le désastreux impact de l'immigration en Catalogne


Rédigé le Jeudi 29 Aout 2024 à 08:32 | Lu 13 commentaire(s)



in War Raok ! - n° 70 - Août 2024

Le soir de Sant Joan est traditionnellement une grande fête populaire dans toute l'aire ethnolinguistique catalane. De Gérone à Alicante, les plages sont remplies de feux de joie où les gens sautent et dansent. La grande fête du feu, qui rappelle les fêtes du solstice dont Sant Joan est la continuation. Festives, joyeuses et amusantes, ces fêtes servent de cohésion identitaire à tous les Catalans. En revanche, c'est une fête presque sans importance pour les villages castillans. «Sant Joan  festa dels Països Catalans » est une devise qui apparaît toujours lors de ces fêtes. Trois meurtres, 55 arrestations, 11 crimes d'agression sexuelle. C'est le bilan de la nuit de la Saint-Jean de l'année 2024. Les deux jours suivants, trois autres meurtres et plusieurs coups de couteau ont eu lieu. C'est l'un des effets de « l'enrichissement culturel » provoqué par l'immigration massive en Catalogne.
La Catalogne est de loin la nation d’Espagne qui a le plus souffert de l’impact de l’immigration. Fondamentalement, il y a deux raisons : le fait que l'Espagne utilise cette immigration pour diluer l'identité catalane et le fait indéniable des politiques suicidaires des gouvernements catalans soi-disant nationalistes, mais en réalité profondément « woke » et immigrationnistes. Si le pourcentage officiel d'immigration en Catalogne est actuellement de 17%, le vrai chiffre (c'est-à-dire les clandestins s'ajoutant aux immigrés déjà nationalisés), dépasse largement les 20 %. Il s’agit d’un processus rapide et traumatisant qui a changé la physionomie des villes et des campagnes catalanes en moins de deux décennies, faisant même de la Catalogne un pays méconnaissable.
Si l'on devait diviser l'immigration extra-européenne en deux groupes, ils seraient évidemment numériquement presque égaux : l'immigration des femmes musulmanes, l'immigration fondamentalement sud-américaine et centraméricaine. L'impact des deux dans tous les domaines est également négatif, en particulier dans la zone de la sécurité des citoyens. Le nombre actuel de mosquées en Catalogne est d'environ 300, soit deux fois plus qu'il y a 10 ans ; il y a 25 ans, il n'y en avait peut-être aucune. Sur ces 300, environ 100 sont dominées par le salafisme. Il faut rappeler qu’en 2017 la Catalogne a subi de sanglants attentats islamistes qui ont fait 16 morts et 152 blessés. Les assassins étaient de jeunes femmes musulmanes nées en Catalogne et qui avaient été éduquées au salafisme par l'imam de la mosquée Ripoll (Gérone), et depuis laquelle leurs imams continuent d'appeler au jihad le plus dangereux. Cette mosquée radicale de Catalogne et de tout l'État espagnol est toujours ouverte. Des villes comme Ripoll, Reus, Olot ou Salt sont aujourd'hui de tristes exemples du processus d'islamisation en Catalogne.

Immigration sud-américaine et centre-américaine

La Colombie, le Honduras et le Pérou sont les trois pays d'Amérique du Sud qui comptent le plus grand nombre d'immigrés en Catalogne. Si nous devions faire référence aux actes de violence qui ont secoué la Catalogne dans la nuit de Sant Joan, nous devrions dire que la plupart d'entre eux sont liés à l'immigration de cette origine. Le Gouvernement catalan accorde des facilités constantes aux immigrants sud-américains pour s'installer dans les villes de l'intérieur de la Catalogne. Cette immigration a également apporté la présence des fameux « maras », la bande de criminels centraméricains qui sont aujourd'hui présents dans toute la Catalogne. L’impact de l’immigration sud-américaine sur la sécurité publique et le trafic de drogue est particulièrement désastreux. C'est pourquoi, outre l'islamisation, la Catalogne est confrontée à un autre problème très grave : la favélisation *. Des villes comme Barcelone, Badalona et Hospitalet sont des exemples de cette favélisation progressive.

Une politique forte pour une Catalogne véritablement catalane !

La société catalane a tardé à réagir à cette avalanche démographique. Pendant de nombreuses années, personne n'a osé dénoncer la situation par crainte d'être "politiquement incorrect" et les médias ont persisté à présenter l'immigration comme une forme d'"enrichissement" et les immigrés comme de "nouveaux Catalans". Cependant, ces dernières années, une réaction populaire positive s’est produite contre cette invasion aliénante. On peut espérer que cette première réaction puisse se transformer en une réponse politique ferme. C’est la dernière option pour maintenir une Catalogne véritablement catalane.

Enric Ravello Barber
 
Favela : C'est le terme utilisé au Brésil pour désigner les quartiers occupés par la pauvreté et la criminalité.


Dans la même rubrique :