in War Raok ! - n° 71 - Décembre 2024
Cette question, en ces temps de « christianophobie » exacerbée, tolérée, voire même encouragée, peut paraître déplacée. Entendons-nous bien, il n’est pas question de joindre notre voix à celles des hyènes charognardes (pardon pour ces animaux si utiles dans la nature) qui par leurs ignorances crasses ne cessent de clouer au pilori le christianisme et l’Église catholique en particulier, nous ressortant tous les vieux clichés rancis de l’Histoire. Il est vrai aussi, que l’Église catholique, par son pape actuel, ses prises de positions politiquement très orientées, principalement sur le problème migratoire, ses bavardages médiatiques incontinents, certaines de ces Encycliques, n’a de cesse de se signaler comme étant l’ennemie des patries européennes, de leurs identités propres au seul profit des peuples extra-européens, que ceux-ci soient chrétiens ou non.
Chrétiens, non-chrétiens, soucieux de l’avenir civilisationnel de l’Europe, s’interrogent sur l’attitude de l’Église catholique
Que des politiciens idéologues, mondialistes, déconnectés de tous enracinements jouent avec l’immigration pour assurer leurs profits au détriment des peuples, nous pouvons, sinon le comprendre, du moins l’expliquer. Mais que penser de l’Église ? Ce n’est pas sans raisons que de plus en plus de chrétiens, de non-chrétiens, soucieux de l’avenir civilisationnel de l’Europe, s’interrogent sur l’attitude de l’Église catholique, de son pape, de bien des évêques et prêtres, des chrétiens progressistes sur cette question migratoire extra-européenne qui déstabilise nos sociétés, autant dans leurs substrats physiques que dans leurs manières de vivre, dans leurs traditions, et modifie en profondeur leurs paysages ancestraux. Notons, que les Églises protestantes, mais plus discrètement, sont aussi devenues des auxiliaires zélées de l’immigration incontrôlée. Ce choix d’autorités chrétiennes est de justifier, de défendre une immigration qui désormais ressort de l’invasion, une véritable subversion surprenante. Cette immigration est à majorité musulmane, et donc annonciatrice, si nous nous en référons à l’Histoire conquérante de l’islam, de lendemains inquiétants, douloureux pour les chrétiens. Les chrétiens d’Orient qui depuis des siècles savent ce qu’est l’islam, nous ont depuis longtemps prévenus :
« Nous vivons votre futur ! Et que nous sommes suicidaires d’accueillir ces populations qui ne rêvent que de conquêtes et revanches, car c’est le Coran même qui le leur ordonne ».
Des débats inutiles car le Coran nous a déjà prévenus…
En effet, le Coran dans certaines de ses Sourates nous avertit des visées conquérantes de l’islam :
« Quiconque s’expatrie pour servir la cause d’Allah trouvera sur la terre de nombreux lieux où s’installer et vivre à l’aise. Quiconque quitte sa maison pour servir la cause d’Allah et son prophète et que la mort vient surprendre, la récompense d’Allah est acquise ». (Sourate 4,10), et cette autre qui très explicitement la complète : « Allah vous fera hériter de leur contrée, de leurs demeures, de leurs biens et de leurs filles, et d’une terre que vous n’aviez encore jamais foulée de vos pieds ». (Sourate 33,27).
« Nous allons conquérir Rome comme nous avons conquis Constantinople, comme notre prophète l’a ordonné. Nous nous étendrons ensuite à toute l’Europe, puis nous nous tournerons vers les Amériques. Nous consoliderons notre puissance en conquérant toutes les capitales du monde grâce au djihad ».
Et cela nous ramène à la question : pourquoi l’Église actuelle prend t-elle le parti de cette immigration musulmane qui à terme signera sa mort : inconscience, ignorance, masochisme incompréhensible, voire goût d’un martyre dévoyé ? Non, ce choix de prélats spirituellement corrompus est uniquement expliqué par un dévoiement scandaleux de l’admirable vertu chrétienne de la charité, la principale des trois vertus théologales, la foi, l’espérance et la charité, car cette dernière résume toutes les autres, et qu’il est dit « Que celui qui prétend aimer Dieu qu’il ne voit pas, mais qui n’aime pas son frère qu’il voit, est un menteur ». Assurément, c’est indiscutable, mais il est dit aussi « Tu aimeras ton prochain comme TOI-MÊME ». En clair cela veut dire que l’on ne peut prétendre aimer son prochain, si l’on ne s’aime pas d’abord soi-même. Si l’on déteste ce que l’on est autant physiquement que par notre culture, nos traditions, notre foi, notre Histoire, comment prétendre aimer le « prochain » dont on ignore tout ? Et le dit prochain qui est-ce, sinon d’abord nos proches : famille, parents, enfants, cousins, nos compatriotes… notre patrie, la terre de nos ancêtres dont nous sommes les héritiers ? Cela condamne d’emblée celui qui par « amour de l’autre » se vautre dans le mépris de ce qu’il est.
Allez loin de moi, maudits !
Tout l’enseignement christique contenu dans les Évangiles, les épîtres des apôtres, regorgent de ces appels à l’amour du prochain, à la charité, et l’un des évangiles les plus explicites est celui de la Parabole du bon Samaritain. Mais il y a encore plus fort, si l’on peut dire, l’avertissement du Christ concernant les pauvres : « J’étais nu et vous m’avez vêtu, j’avais faim et vous m’avez donné à manger, j’étais malade et vous m’avez soigné, j’étais étranger et vous m’avez accueilli, alors venez les bénis de mon Père, car ce que vous avez fait au plus petit d’entre les miens, c’est à Moi que vous l’avez fait ! » . Quant à ceux qui auront détournés leurs yeux de toute cette misère, c’est sur Dieu même qu’ils auront détourné leurs yeux, et Dieu leur dira « Allez loin de moi, maudits ! ».
Le christianisme est par excellence la religion d’Amour du prochain, et non pas comme on veut nous le faire croire l’islam, d’ailleurs le mot amour n’existe pas dans l’islam, seulement la solidarité entre musulmans (l’Ouma des Croyants). Cette vertu de l’amour du prochain est la grande richesse, la grande force du christianisme, mais aussi sa grande faiblesse, et aujourd’hui, autant par ses ennemis que par ses représentants, ses fidèles, cette vertu première est dévoyée, détournée, politisée, la charité est idéologisée, instrumentalisée en arme de subversion, la retournant contre les chrétiens, la charité devient la pelle avec laquelle le chrétien creuse sa propre tombe. Que des ignorants, et Dieu sait si aujourd’hui trop de chrétiens sont ignorants de leur foi, en toute sincérité, au nom de la charité se mettent au service d’une immigration-invasion qui à terme les submergera et détruira leur foi, cela justement s’explique par leur ignorance, mais plus encore par un lavage de cerveaux qui sévit au niveau des plus hautes instances religieuses jusqu’au niveau du modeste fidèle de paroisse, des prêtres, et par les médias qui ne s’intéressent au christianisme, à l’Église catholique que pour, soit les dénigrer, les salir, soit pour les instrumentaliser pour servir leurs idéologies destructrices. Chestertone disait que toutes les vertus chrétiennes étaient des vertus devenues folles, du moins des idéologues, depuis la Révolution française, les ont rendu telles, et c’est ainsi que la charité, devenue ringarde, presque « gros mot » a été remplacée par la trop célèbre « solidarité » et le très mortifère « bien vivre ensemble », le tout habillé des « Droits de l’homme » et de « l’humanisme » si chers à un quotidien de Bretagne, qui s’applique avec un zèle jamais démenti à faire des chrétiens du « Grand Ouest » des lavettes complices de cette immigration invasive, qui détruit ce qui reste encore de la Bretagne chrétienne et bretonne.
Quand l’Église aimait les patries
Ce sujet de l’attitude actuelle de l’Église catholique sur l’immigration et ses conséquences est vaste et il nous est impossible, dans le cadre de cet article, de citer aussi bien des déclarations de ses ennemis (islam, anti-chrétiens notoires) que de ses représentants félons, coupables des déserts spirituels, comptables de l’avenir de déracinés et de minoritaires dans leur propre patrie qui se prépare pour nos enfants, nos petits-enfants, et qui auront toutes les raisons de nous haïr, de venir cracher sur nos tombes, du moins sur celles des collabos de l’invasion musulmane qui déjà se dessine. Cependant, il est des chrétiens, des catholiques, et même des non chrétiens lucides, qui sont très conscients de la tragédie future qui se met en place, et sont devenus des lanceurs d’alertes, ayant pour la plupart écrits des livres sérieux sur la question, et que les médias, les idéologues s’appliquent à faire taire. Citons entre bien des voix, celle du cardinal nigérien Roberts Sarah qui averti les Européens du « danger mortel de cette immigration afro-arabo musulmane (et autres) qui à terme les fera disparaître », or le cardinal Sarah est une personnalité importante de l’Église, et notons que cet avertissement vient d’un africain qui reconnaît tout devoir à l’Europe, à l’Église, et se désole de la décadence de cette Europe qu’il aime, devenue post-chrétienne, apostate.
Pourtant, dans toute sa longue histoire le christianisme, et tout particulièrement l’Église catholique, a été le protecteur des patries. Nombreux sont les hommes d’Églises (Papes, évêques, prêtres, moines) qui ont été les seules autorités devant des pouvoirs défaillants, lâches ou traîtres qui se sont dressés face aux invasions, à la barbarie, au dénie de patrie, et les citer tous est ici impossible, au lecteur de creuser le sujet pour s’en convaincre. Comme Bretons, nous citerons le moine Yann Landévennec qui face aux invasions Wikings fera se dresser les Bretons. Mais pour notre temps, car c’était hier, notre modèle est bien Yann-Vari Perrot qui face aux idéologies qui détruisaient la France et commençaient à contaminer la Bretagne, écrivait : « J’ai voulu apprendre aux chrétiens de ce temps que Dieu qui créa les nations dissemblables veut les voir rester ce qu’elles sont ». Ce plaidoyer laisse bien deviner ce qu’il aurait pensé de voir sa Bretagne colonisée par les fidèles d’Allah et des mosquées, vraies verrues, se dresser dans le paysage breton. Si l’Église a jadis toujours défendu l’amour de la patrie, c’est parce que cet amour est directement lié au Quatrième commandement du Décalogue, et que cet amour de la patrie terrestre prépare et préfigure la patrie céleste.
Conclusion
L’Église, véritable gardienne de l’enseignement du Christ, n’est pas en tant que telle complice de cette collaboration à l’invasion, ce sont seulement des falsificateurs qui ont, sans vergogne, détournés son enseignement. Une simple comparaison : ce n’est pas parce que des Bretons dévoyés dans tous les gauchismes ont confisqué idéologiquement la langue, la culture, la musique bretonne et l’Histoire de Bretagne, que la Bretagne est coupable. Elle est seulement victime… comme l’Église, à chacun ses falsificateurs, ses fossoyeurs. Et, que les chrétiens se rassurent, si le Christ a enseigné la charité, l’amour du prochain, il n’a jamais enseigné qu’au nom de cette charité, de cet amour nous devions nous laisser submerger, détruire jusqu’à perdre notre âme, nos traditions, notre patrie. Il n’a jamais enseigné qu’un pays devait « accueillir toute la misère du monde » au risque de disparaître. Lui-même, s’étant incarné, s’est choisi une patrie, et a même pleuré sur elle, lui annonçant des malheurs, qui avec la prise de Jérusalem par Titus en l’an 70, sera le commencement d’incommensurables épreuves d’existence pour son peuple dispersé et chassé de sa patrie…
N’écoutons pas un pape François et ses thuriféraires condamner ces chrétiens qui aiment et qui tiennent à leur patrie ; s’il plaît à ce pape de voir « l’image du Christ dans chaque immigré », qu’il aille donc expliquer cela aux parents de Philippine, Lola, Anne-Lorraine, Mathieu et bien d’autres. Pour nous c’est la mort de nos enfants, de nos patries…
Erwan Houardon